DIRECT. Crash d'un mirage 2000 dans le Jura : les deux membres de l'équipage sont morts

L'Armée de l'Air annonce ce soir le décès d'Audrey Michelon et Baptiste Chirié les deux pilotes de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Les débris de leur avion ont été retrouvés en forêt de Mignovillard dans le Jura.

►► ► Ce vendredi, les opérations de recherches des corps des pilotes ont repris dans le Jura. Suivez notre direct. 


21h00. Un communiqué de l'Armée de l'Air annonce le triste épilogue

Après plus de 24 heures de recherche sur la zone du crash, l'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait d'heure en heure. Le crash de Mignovillard dans le Jura a donc fait deux morts, deux militaires de l'armée française qui s'entraînaient à bord de leur appareil disparu des radars mercredi 9 janvier vers 11h au dessus du Haut-Doubs. Voici le communiqué qui annonce leur décès :


Le chef d’état-major de l’Armée de l’air, le général d’armée aérienne Philippe Lavigne, et tous les aviateurs ont la tristesse d’annoncer le décès de l’équipage du Mirage 2000D, recherché depuis hier dans le Jura.

Il exprime sa très forte émotion et ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches du Capitaine Baptiste CHIRIÉ et de la Lieutenant Audrey MICHELON, morts en service aérien commandé.

Breveté pilote de chasse, le Capitaine Baptiste CHIRIÉ détenait la qualification de pilote de combat opérationnel. Il totalisait 24 missions de guerre et 940 heures de vol.

Brevetée Navigateur Officier Systèmes d’Armes, la Lieutenant Audrey MICHELON détenait la qualification de sous-chef navigatrice. Elle totalisait 97 missions de guerre et 1250 heures de vol.

Comme la ministre, le chef d’état-major de l’Armée de l’air se rendra dès demain sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey pour être aux côtés des familles, des aviateurs de la base aérienne et pour leur manifester toute la solidarité de l’Armée de l’air.

 

Il adresse ses remerciements à l’ensemble des personnels engagés depuis hier dans les opérations de recherche de l’aéronef et de son équipage.



19h00. Les recherches se poursuivent

Une journée et demi après le crash, de nombreux débris du Mirage 2000 ont été retrouvés dans le secteur de Mignovillard, dans le Jura. Mais les recherches n'ont pas encore permis de retrouver les corps des deux pilotes. Une équipe de l'identité judiciaire est sur place, avec un dentiste, un médecin légiste et un spécialiste des empreintes génétiques. 

Les recherches reprendront pleinement demain, au lever du jour.

 



 


17h30 "Plus les heures passent, plus les espoirs de les retrouver s'amenuisent"

La nuit tombe. Les recherches se poursuivent par un ratissage minutieux de la zone d'impact.

Nos confrères de France 3 Lorraine rapportent les propos du  général de gendarmerie Eric Langlois :  "plus les heures passent et plus les espoirs de les retrouver s'amenuisent"





16h45. Un hélicoptère équipé pour faciliter les recherches

Parmi les moyens engagés par l'armée de l'air, un hélicoptère. L'équipement de l'appareil permet en particulier des observations et des prises de vues très précises, afin de rechercher des personnes et des débris en cas de crash.
 



 


15h45. Des équipes cynophiles entament des recherches

Selon notre équipe de reportage, les morceaux de combinaison appartenant à l'équipage auraient été retrouvés sur place. Des équipes cynophiles entament des recherches en forêt.
 

 

Les autorités militaires annoncent une nouvelle conférence de presse à 17h00 pour faire un point sur la situation


15h30. L'équipage de l'avion est toujours porté disparu


Malgré l'implication d'environ 150 secouristes et militaires sur une zone accidentée de 800 mètres par 500 mètres, l'équipage du Mirage 2000-D n'a toujours pas été localisé. En raison des conditions climatiques et de la violence du choc lors du crash, les chances de les retrouver vivants sont très faibles. Les recherches se poursuivent et les ratissages continuent, les pieds dans la neige.


13h30. De nombreux messages de solidarité envers les familles des disparus
 

L'incertitude sur le sort du pilote et du navigateur du Mirage 2000-D de Nancy vous émeut. De nombreux messages sont postés en soutien aux familles. Sur Twitter, Coco confie : "Je suis de tout coeur avec la Ba133- armée de l'air de Ochey. On habite pas loin. Toujours sans nouvelles des 2 pilotes. De tout coeur avec les familles qui attendent des nouvelles."
Une autre femme ajoute : "J'espère qu'ils seront saufs. Je suis peinée de cet accident qui pourrait coûter la vie à deux pilotes. J'admire l'Armée de l'air, je prie pour qu'on les retrouve vivants".

 

13h00. Une femme originaire d'Auvergne ferait partie de l'équipage

 

Si l'Armée l'Air n'a pas souhaité par respect pour les familles préciser les identités des deux membres d'équipage, l'un d'entre eux serait une femme selon France Bleu Auvergne. La femme serait originaire de Clermont-Ferrand. Un Mirage 2000 D est un avion bi-place avec un pilote et une autre personne chargée de la navigation système.


12h45. La priorité est de retrouver l'équipage assure la ministre de la défense

"La priorité est de savoir ce qu'est devenu l'équipage", a déclaré la ministre des Armées Florence Parly, lors d'un discours prononcé ce jeudi à l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera) à Palaiseau (Essonne).

 "La mobilisation pour retrouver l'avion et ses occupants est totale", a assuré la ministre. Elle ajoute que "beaucoup d'incertitudes demeurent" encore sur les raisons de la disparition du Mirage.

Selon la communication de la gendarmerie de la zone Est, environ 150 militaires sont mobilisés : "Des gendarmes du Jura et du Doubs, un escadron de gendarmerie mobile, la section de recherches de la gendarmerie de l'Air, renforcés par les pelotons de gendarmerie de montagne des Vosges et d'Alsace". Malgré la neige, un hélicoptère de la gendarmerie a pu décoller pour survoler la zone.


12h30.  Un crash “ça se joue en une fraction de seconde”, explique le spécialiste Jean-Dominique Merchet

 

Le journaliste spécialiste des questions militaires Jean-Dominique Merchet a répondu à nos questions. Selon les enquêteurs, les deux militaires n'ont pas déclenché leur siège éjectable. Comment l'expliquez-vous ? "Vous êtes à 900 km/h à 300 mètres du sol. Au moindre incident, vous allez percuter le sol. Et après, on ne vous retrouve pas. Vous imaginez le choc ? Si vous êtes dans une phase de vol, en haute altitude, vous avez le temps de gérer ça. Mais dans une mission de pénétration à basse altitude, là ça se joue en une fraction de seconde" précise ce spécialiste des questions défense. Lisez son interview. 


12h00. Conférence de presse des officiers de l'armée de l'air

 

Les responsables des recherches et de l'armée de l'air tiennent une conférence de presse. A propos du parachute retrouvé sur les lieux du crash, ils précisent : "il fait partie de l’appareil, mais il ne préjuge pas du sort de l’équipage."
Une zone très large est ratissée malgré la neige tombée cette nuit.  « Le ratissage est systématique, sur une zone accidentée de 800m x 500m" a expliqué le général Langlois. Le ratissage se fait en ligne.
Sur place, sont engagés l'escadron de gendarmerie de mobile de Mâcon en Saône-et-Loire, les gendarmes du Jura et des militaires de l'armée de l'Air.

 

11h30. Le point sur les recherches

 


11h00. Les photos des débris du Mirage 2000

 

Les débris de l'appareil sont disséminés sur un vaste périmètre. Le pilote et le navigateur sont toujours introuvables.
 



10h00. Un hélicoptère est sur zone

Les opérations de recherche se sont poursuivies toute la nuit.  Elles sont confiées à la gendarmerie. Un hélicoptère « Puma » survole la zone où s’est écrasé le Mirage 2000 (photo F. Menestret). De nouvelles chutes de neige compliquent encore les recherches.
 



8h25. La base aérienne 133 déjà lourdement endeuillée par le passé

Il y presque 4 ans à Albacete en Espagne, le 26 janvier 2015, sept militaires de la base de Nancy-Ochey, dont quatre officiers, avaient trouvé la mort lors d'une exercice aérien des forces de l'Otan. L'accident du à une erreur humaine avait tué au total 11 militaires. 

Jean Rottner, Président de la Région Grand Est a fait part dès hier soir de son émotion et de sa solidarité avec les familles des deux aviateurs mais aussi avec la communauté militaire qui est touchée par cet accident. "Ce nouveau drame vient meurtrir une unité majeure de la défense aérienne française" a-t-il précisé. 


8h00. Les opérations se poursuivent sur un terrain enneigé et dans un froid glacial


Il a encore neigé un peu la nuit dernière en Franche-Comté. Le thermomètre avoisine -6 degrés au réveil dans le secteur bien connu de Mouthe non loin de la zone du crash. Les opérations de recherches des débris de l'appareil et des militaires s'annoncent délicates. La zone est recouverte d'une quinzaine de centimètres de neige. Des moyens spéciaux type chenillette des pompiers ont été acheminés dès hier. Le poste de commandement reste installé en mairie de Mignovillard.
 

Des civils ont retrouvé les débris guidés par les odeurs de kérosène

Deux pisteurs, des civils ont été les premiers à découvrir les débris de l'accident guidés par la forte odeur de kérosène. Interrogé par France Bleu, l'un d'entre eux raconte : "On a trouvé les débris un peu partout, c'est un massif remplis de résineux, c'est pas facile d'accès. On est allé sur place avec un véhicule chenillé. On avait une ou deux indications et surtout on s'est repéré à l'odeur. Un crash ça laisse toujours des odeurs de kérosène". Les deux pisteurs ont aussitôt alerté les secours.

L'un d'entre eux que nous avons pu joindre par téléphone nous confirme que le débris s'étendent sur plusieurs hectares. Il n'en dira pas plus sur ce qu'il a vu par respect pour les familles, et en raison du secret défense. 

La zone du crash située à 1050 mètres d'altitude a très vite été bouclée par l'Armée. Des personnels de l'Armée de l'Air sont arrivés sur place hier soir pour coordonner les opérations. 

Ce secteur du massif du Jura a déjà connu un crash il y a 3 ans

Le 26 mai 2015, un avion parti de Lausanne et qui devait faire escale à Dole s'était écrasé contre un arbre, dans la forêt des princes, à Remoray-Boujeons, entre Doubs et Jura. Deux personnes étaient à bord. Toutes deux étaient mortes dans l'accident. 
 

Ce que l'on sait du crash sur la commune de Mignovillard


L'avion un Mirage 2000 D a disparu des écrans radars mercredi 9 janvier à 11 heures. La visibilité sur le secteur du Haut-Doubs était très mauvaise. L'avion en phase d'entraînement volait à basse altitude. Les membres de l'équipage n'ont pas actionné leur radio pour prévenir d'un souci, ni leur siège éjectable, ni leur balise radio après le crash. . Certains habitants ont dit avoir entendu un bruit dans le ciel après le passage de l'avion.
L'armée de l'Air n'a pas précisé le sexe des membres d'équipage, espérant toujours les retrouver vivant. L'équipage était expérimenté a précisé le commandant de la base aérienne 133 de Nancy.
 
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